Une curieuse rencontre [Fini]

Pelage de Glace se promenait tranquillement aux abords de la rivière. Il avait l'habitude d'y venir tous les jours car il digérait mieux. De plus, ses deux sœurs n'étaient pas là pour lui agripper les pattes et lui poser pleins de questions sur la vie d'un guerrier. Il aimait regarder son reflet sur l'eau, comme pour se rappeler qu'il était assez effrayant quelques fois. Néanmoins, il n'était pas sûr d'être venu seul. Il avait la curieuse impression qu'on l'épiait. Il scruta les alentours.
Personne.
Curieux, se dit-il en se retournant pour s'abreuver.
Un craquement de branches derrière lui détourna son attention. Il avait envie de crier "ça suffit maintenant! Sors, ce n'est pas drôle!" mais quelque chose l'en empêchait.
Prudent, il s'approcha d'un buisson d'où semblait provenir les craquements. Il était prêt à bondir sur le curieux qui l'épiait. Des poils roux lui répondirent.
-Qui va là?" demanda-t-il en se préparant à bondir

Oui, moi aussi...

Je dormais tranquillement, ans une nuit paisible, sans rêve, lorsque j'entendis un craquement qui me fis me réveiller en sursaut. J'ouvrais les yeux en catastrophe, et scrutais ma grotte, aux aguets. Elle était vide. Toujours sur mes gardes, je reposais ma tête sur mes pattes avant, sans tout de même fermer les yeux.

Mais, je n'arrivais pas à me rendormir. Ce craquement, comme un os qui se brise, résonnait dans ma tête comme une chanson parasite qui ne veux pas se faire oublier. Essayant de penser à autre chose, je me levais avec peine, et commençais une brève toilette.

Une fois toute propre, je sortais en précipitation de mon antre humide et sombre, pour découvrir au dehors une clairière et un camp encore endormi, nimbé du lever du soleil et de la rosée encore présente sur les feuilles et l'herbe. Je reniflais avec envie un doux fumet de mulot, et me dirigeais tout de suite vers le tas de gibier.

Il était déjà plein, signe que la patrouille de chasse était déjà revenue. Je m'en choisi un bien dodu, avant de la déguster avec appétit. Une fois rassasié, je sortis du camp, et me dirigeais vers le Ruisseau, où je trouvais souvent un calme reposant.

Mais soudain, a mon pire cauchemar, j'entendis encore une fois ce craquement qui m'avait fait sursauter à mon réveil. Et devant moi, une brindille était brisée. Quelqu'un marchais devant moi, ou me suivais. Instinctivement, je sortis les griffes.

Je reniflais l'air, mais ne sentais rien. Une seconde plus tard, un buisson à a peine deux mètres de moi se mit a frissonner. Je sautais avec furie, sans même entendre une petite voix lancer :

-Qui va là?

Déjà, je déchiquetais un petit corps frêle, et surtout, innocent. Mais, il se débattais avec rage, avant de crier d'une voix maintenant étouffer, car dans tout ma colère, j'avais poser mes deux pattes avant sur la gorge de mon sois-disant agresseur.

Stupéfait, je regardait ce chat sombre qui m'avait planté au sol. Je ne voyais que sa silhouette. Il avait les crocs découverts et les yeux qui luisaient de rage.
Il devait me prendre pour un ennemi. Ses yeux me disaient quelque chose.
Bref. Il m'a sauté dessus, alors je vais me servir de mes griffes. Je martelais son ventre de mes pattes arrières le plus fort possible pour l'obliger à se détacher de moi. Une fois que mon ennemi fut à terre, j'en profitais pour lui sauter dessus mais quand je put voir son visage, j'en restait paralysé.
C'était ma chef, Étoile d'Ecureuil.
Je reculais, encore et encore et manqua de trébucher et de tomber dans la rivière.
Je montrais les crocs. Ma chef m'avait attaqué! Elle n'avait aucune raison de s'attaquer à un de ses guerriers. Je gonflais mes muscles, et peu importe si je parraissait méchant. Je lui montrais ma véritable carrure, celle que tout le monde redoutait. J'allais lui sauter dessus mais... j'avais comme des picotements dans la fourrure à chaque fois que je la regardais.
Mais que m'arrivais-il?

Désolé...

Pendant que je laminais le ventre de mon adversaire à l'aide de mes pattes arrières, mais déjà, il faisait de même, et crispé de douleur, je dus lâcher prise et tomber sur le sol, recroqueviller sur moi-même. Mais, lorsque l'autre chat sauta à son tour sur moi, mon sang ne fis qu'un tour dans mes veines, comme lui, apparemment, vu son expression du visage.

Ce n'étais autre que Pelage de Glace, un guerrier de mon propre clan. Je me sentais tellement honteuse et mal à l'aise. Lorsqu'il enleva son poids de mon corps, je me levais avec difficulté, et une fois sur mes quatre pattes, je me balançais avec gêne sur les antérieures.

Mais, déjà, je fus choquer par qui s'ensuivit. J'avais détourné le regard pendant une seconde, car il avait manquer de trébucher et de se noyer dans rivière, sauf qu'en reportant mon attention sur lui, il me montrait les crocs, avait apparemment bander ses muscles, l'air méchant et renfrogner.

Puis, lorsque ses pattes arrières se plièrent, mon expression et mon sentiment ont changer complètement en quelques secondes seulement. Il allait me sauter dessus ! Mais bizarrement, il s'arrêta, comme gêner ou arrêter par quelques choses qui l'en empêchait. Je lui dit avec rage et mépris :

-Non, mais, pourquoi a tu voulus m'attaquer, dis-je avec un air de défi.

Ma chef me posait cette question alors que c'était elle qui m'avait attaquée.
-Pardon, mais c'est TOI qui m'a sauté dessus! dis-je avec rage.
J'avais envie de m'enfuir, de tout oublier, mais je ne pouvais pas détacher mes yeux d'elle. Heureusement que ma soeur n'était pas là. Elle se serait moquée et aurait dis: non mais, qu'est-ce que tu fais, espèce de cervelle de souris?!
Je sentit une vague de fatigue m'entourer. Mes pattes se mirent à céder sous mon poids, et je m'écroulai. J'avais les yeux embrumés par quelque chose...
Je clignais des yeux et vit avec horreur que mes pattes glissaient. Je ne pouvais rien faire.

Qu'est ce qu'il se passe ?

Alors que j'avais à peine fini ma phrase que déjà, une autre expression étais en train de se former sur le visage d'un de mes guerriers. Cette fois ci, j'y voyais de la haine, mais surtout de la consternation. Je plissais les yeux pour l'apercevoir mieux, car le soleil avait eu le temps de se lever, et ses rayons me giflaient la face de plein fouet.

-Pardon, mais c'est TOI qui m'a sauté dessus! me dit-il avec rage.

Nous nous regardions droit dans les yeux. je n'arrivais pas à m'en séparer, bizarrement, comme si quelque chose m'en empêchais, comme un aimant. Le soleil était trop fort, je détournais le regard en fermant les yeux. Mais dès que mes yeux disparurent du champ de vision de Pelage de Glace, j'entendis un bruit sourd.

Je reportais immédiatement mon attention sur lui. Il était écrouler sur le sol, les yeux embués de... larmes. Mais tout à coup, moi aussi, une sensation bizarre m'envaillie, et je fus parcourus de spasme étrange. Puis, un petit "Ploc" se fit entendre sur le sol joncher de feuilles mortes. Je pleurais également. Mais je ne savais pas de quoi.

Cette compassion, cet amour que j'éprouvais, c'était... Oh non, je ne pouvais pas me contrôler, et lorsque mes jambes plièrent, j'essayais de les retenir, sans succès. Sa y est, j'étais coucher, la tête contre le ventre chaud du jeune chat gris. J'arrivais seulement à murmurer :

-Mais qu'est ce qui m'arrive?

Je regardais ma chef droit dans les yeux. Je ne savais pas ce qui m'arrivais, mais mes pattes glissaient toujours. Comme un chaton, je me blottis dans la fourrure de ma chef. J'avais envie de fuir, de cogner ma tête plusieurs fois contre un arbre, mais...je ne pouvais pas. Pourquoi? Je l'ignorais.

J'entendis le bruit du vent passant dans les feuilles et les faisant tomber. Je réussis à me contrôler. Je me levais, et, j'observais les alentours, pensif.

Pourquoi ?

Tandis que mon cerveau était en train de se remettre en place, ainsi que ma condition physique, Pelage de Glace se releva avec autant de difficulté que moi. Mais, que nous était-il arriver? Je n'arrivais pas à le dire. Tout ce que je me souvenais, c'est que mes yeux s'étaient embrumés, j'ai sentis mes jambes me laisser tomber, et après, une sensation de douceur, plus rien, le noir complet.

J'interrogeais le guerrier du regard, mais il était pensif, ailleurs. Lorsqu'il se retourna vers moi, il n'était pas enrager ou furieux, comme dans mes souvenirs, mais il avait les yeux d'une expression... comment dire... perdue. J'éprouvais un relent de compassion pour lui, et j'esquissais un sourire qu'il ne pouvait même pas détecter.

Mais, je détournais vite le regard, car je ne pouvais le soutenir. D'habitude, je le faisais avec tout le monde, mes guerriers, les petits apprentis argneus, mais là, il était si intense, si imprégnants. Mais, je n'eus pas le temps de m'en décrocher qu'il me lanca, sur un ton que je ne pus identifier tellement il était neutre.

[Désolé du perso!]

Je croyais soudainement que j'étais dans une autre dimension. Ma chef me lança un regard de compassion et esquissa même un sourire, mais je n'étais même pas sûr de l'avoir aperçut.
-Étoile d'Écureuil, je...

Je ne pouvais même plus parler. J'essayais de m'approcher, mais m'arrêta soudainement, de peur qu'elle me repousse. Je la regardait avec un regard limite implorant.

Mais qu'est ce qu'il m'arrive ?

Je me croyais dans une autre dimension, un autre monde. Tout tournais a la catastrophe, à la bizarrerie absolue. je ne savais même plus où j'étais. Tout était devenue si flou dans mon esprit. Je faillis basculer une seconde fois, mais je me reprenais et restais en équilibre sur mes quatre pattes.

Pendant ce temps, beaucoup de choses s'étaient dérouler. Les sensations, le sourire, et la phrase que Pelage de Glace n'avait pas terminer. Je respirais un grand cou, et essayais de me remémorer ses courtes paroles si expressives :

-Étoile d'Écureuil, je...

Je ne me souvenais plus si il l'avait encore continuer pendant quelques mots, mais, cela avait peu d'importance. Ce qui l'était, c'est les sentiments et l'expression de son visage qui était apparu sur son visage lorsqu'ils les avait prononcer. Tant de confusion, d'amour, de gène, de passion...

Puis, en portant mon regard dans celui de mon guerrier, je fixais ses yeux limpide. Je levais une patte pour m'approcher, mais quelque chose me retint. Je ne pouvais pas. Soudain, un éclair traversa notre soutien, et le lien se brisa. J'essayais de parler à mon tour, sans succès. Il ouvrit ensuite la gueule.

Elle était dans le même état que moi. Je voulais terminer ma phrase, mais ma gueule refusait de s'ouvrir. Mais, NON, je VAIS parler! Ce coup-là, je réussi à prononcer ces mots:
-Étoile d'Ecureuil, il faut se reprendre et bouger. Ne pas rester paralysé. Comprendre que si ça nous est arrivé, un lien se forme entre nous.

Oui ...

Je secouais ma tête, car tout se mélangeais dans mon cerveau. Je ne m'y retrouvais pas, et je failli même pousser un cri de colère, mais je réussi à me contrôler. Pendant ce temps, Pelage de Glace me dit, après un effort surhumain pour enfin sortir un son de sa gueule :

- Étoile d'Ecureuil, il faut se reprendre et bouger. Ne pas rester paralysé. Comprendre que si ça nous est arrivé, un lien se forme entre nous.

Non, je n'arrivais pas y croire, je ne pouvais pas y croire! J'avais deux filles, un compagnon! Mais, après plusieurs minutes de silence et de réflexion, je remarquais que je ne traînais plus beaucoup avec Glace d'Ebène. Certes, je l'aimais toujours, mais plutôt maintenant comme un ami.

Et de plus, je voyais que je n'arrêtais pas d'observer Pelage de Glace, avec une expression et un sentiment tout a fait différent d'une amicalité. Je fermais les yeux, et en pensant que lorsque je les rouvrirais tout serais redevenue normal, que je serais dans ma tanière, et que tout serais comme avant.

Mais, je ne pouvais plus reculé. Ce qui était fait était fait. Je prenais une grande respiration, et me lancais à mon tour dans un discours couper de sanglots :

- Oh, Pelage de Glace.... Je ne... Je ne sais plus quoi dire... Tout... Tout est embrouiller dans ma... Ma tête. Je n'arriverais pas a... Mais tu as raison, pourtant!

Je m'emportait, et vu que je n'arrivais même plus à me calmer, il s'avança vers moi, et fourra son museau dans mon pelage. Alors, toute ma colère et ma rage s'envolèrent en fumée, pour laisser place à la passion et a l'amour.

- Oh, Pelage de Glace.... Je ne... Je ne sais plus quoi dire... Tout... Tout est embrouiller dans ma... Ma tête. Je n'arriverais pas a... Mais tu as raison, pourtant!
je m'avançais et me laissait porter par le doux parfum Étoile d'Ecureuil.
-Je sais. Moi aussi, je ne sais pas quoi dire...Je me sens...bien.
je souris et ferma les yeux, pensant que cela n'était qu'un rêve.

Oh...

En soupirant de bonheur, je le regardait s'approcher de moi d'un pas enivrer, et je respirais son doux parfum tandis qu'il me disait d'une voix si douce et mélodieuse :

- Je sais. Moi aussi, je ne sais pas quoi dire... Je me sens... Bien.

Je ne pouvais qu'acquiescer, car c'était la pure vérité. Pendant ce temps, je m'accroupis, en cherchant mes mots :

Oh, Pelage de Glace, je le dis, je le dis, et a haute voix : Je t'aime. Oui, je l'avoue, je t'aime.

[Désolé, vraiment pas le temps, c'est vraiment NUL!!]

Oh, Pelage de Glace, je le dis, je le dis, et a haute voix : Je t'aime. Oui, je l'avoue, je t'aime.
J'étais aux anges. Cette phrase, je la pensais depuis le début mais...je me demandais juste ce que deviendrait Glace d'ébène. J'eus pitié de lui et, à contrecœur, je me forçais à quitter la douce fourrure d'Étoile d'Ecureuil.

-Étoile d'Ecureuil, tu as déjà Glace d'ébène. Un compagnon fidèle et en plus c'est ton lieutenant. Je ne suis qu'un guerrier, moi.
J'avais dit ces mots avec peine, car je ne voulais pas d'une autre compagne.

...

WOUAW!! C'était dit. Ce que je ressentais depuis le début de cette curieuse rencontre était enfin sortis de mon coeur. Etrangement, je fus comme libérer d'un énorme poids qui pesait sur moi. Soudain, Pelage de Glace retira son petit museau noir de ma fourrure couleur feu, pour me dire :

-Étoile d'Ecureuil, tu as déjà Glace d'Ebène. Un compagnon fidèle et en plus c'est ton lieutenant. Je ne suis qu'un guerrier, moi.

Ces mots me brisèrent le coeur. Je ne voulais pas d'autres compagnons que lui, mais il n'avait raison sur aucun point. Certes, nous avions eu deux filles ensemble, mais je ne l'aimais plus. Et je me refusais à rester avec un chat que je n'aime plus, surtout pour m'éloigner de celui que j'aime vraiment.

Je secouais la tête, ne pouvant toujours pas y croire. Ne voulant rien faire d'autre que de l'embrasser, je me jetais sur lui, avec douceur évidemment, et le couvrais de coup de langue affectueux. Il me dit avec passion.

-J'ai toujours attendu ce moment, je me sens...libre! Mais, qu'adviendra-t-il de Glace d'ébène?
En vérité, j'aurais dû me taire. Mais Glace d'ébène, je l'aimais bien. Peut-être aura-t-il une autre compagne, après tout? Ce n'était pas impossible.

Je fermais les yeux pendant qu'Étoile d'Ecureuil me léchait avec affection. Je me pressa contre sa fourrure et inspira son doux parfum qui m'était devenu si familier.

Enfin, tout était sortis de mon coeur. Je me sentais libre!! Et bizarrement, nous avions exactement le même sentiment, car il me dit avec fougue et amour :

- J'ai toujours attendu ce moment, je me sens...libre! Mais, qu'adviendra-t-il de Glace d'Ebène?

C'était exactement la question que je redoutais. Mais j'avais eu le temps de me préparer mentalement à ce que j'allais lui répondre. Mais avant, e lui donnais encore quelques coups de langue affectueux, avant de me lacer en lui disant :

- Je n'aime plus Glace d'Ebène comme je l'ai aimer autrefois. Et je crois qu'il en est de même pour lui. Certes, nous avons eu deux filles ensemble, mais je ne veux pas rester avec un chat que je n'aime pas pour abandonner celui qui m'est cher. Ca, je m'y refuse. Pelage, c'est toi que j'aime, et rien que toi.

Et voilà, tout était dit, je penses que notre discussion était close, et je lui faisait comprendre en lui touchant avec passion son petit museau noir.

[Désolé, le temps! J'en ai pas!]

-Étoile d'Ecureuil, je crois que le Clan va s'inquiéter de notre absence. On ferait mieux de rentrer.
Je ne voulais pas dire ça, mais c'était la vérité. Je voyais que ma compagne elle aussi avait l'air déçue

Puis, alors que gardions le silence pendant plusieurs longues minutes, il le brisa pour dire d'un ton... presque navrant :

-Étoile d'Ecureuil, je crois que le Clan va s'inquiéter de notre absence. On ferait mieux de rentrer.

J'étais tellement décue. Je ne voulais pas partir. Je ne voulais pas que cela s'arrête. Je poussais un long soupir, avant de me lever, non sans mal, car nous étions rester un on moment allonger, sans bouger, et mes membres étaient encore tout engourdis.

Mais, c'était une nouvelle vie qui commencais pour moi, un nouveau chemin a emprunter, et je marchais dedans avec assurance, pour ce début.