No One…
Je marchais tranquillement dans la plaine, en direction du Pic de l'Aigle. Je gardais ma truffe lever vers le ciel, car je cherchais l'odeur d'une proie facile à traquer. J'étais attentif et silencieux. Autour de moi, le souffle de vent m'ébouriffant la fourrure me cachais les sons, des couinements que pouvait émettre les prises.
Mais, mes yeux restaient bien ouverts, et soudain, un bruissements transperça le vent, et les herbes hautes bougèrent doucement. Mes moustaches et ma queue frémirent d'excitation. Je m'accroupissais sur le sol herbeux, et avançais à pas de velours. Ma proie était un gros campagnol.
Dès que je fus assez près de lui, je me préparais, montais mon arrière train vers le haut, et sautais, toutes griffes dehors. Bingo ! Je lui avait briser la nuque d'un coup de patte maîtrisées. Je partais l'enterrer près d'un des seuls arbres présents dans la plaine, et repartais à la chasse. Je levais les yeux vers le ciel, et soudain, j'eus un choque.
Au dessus de ma tête planait deux aigles, effectuant de grands cercles autour d'une cible précise dont je redoutais le nom : Moi. Pris de panique, je ne savais quoi faire, étant donné que j'étais seul, et assez isolé du monde dans cette énorme prairie. Je me mis à courir vers les falaises, mais un grand cri retentit au dessus de moi.
Je fermais les yeux, me disant indéfiniment que ce n'était qu'un cauchemar, fermant les yeux, les rouvrant, au désespoir. Et soudain, l'un des deux volatiles piqua, droit sur moi. Courant en tous sens, j'esquivais de justesse ses serres qui me frôlèrent. Je criais, en désespoir de cause, mais déjà, son camarade revenait à la charge, hurlant à cris stridents.
Il n'y avait aucune cachettes, les montagnes n'étant pas à ma portée, aucun arbre sur lequel monter, rien. A part mes crocs et mes griffes, seul moyen de défense que je possédait. Maintenant, les deux oiseaux me fonçaient dessus, en même temps, et vinrent m'assaillez de cou de becs. Je ne pouvais rien faire. Je donnais des coups de pattes dans le vide.
Et soudain, le sol se déroba sous mes pieds, et s'éloigna de moi, à un vitesse fulgurante, tout autant qu'une pression s'abattait sur mes épaules. Un aigle m'avait agripper dans ses serres et s'était élever dans les aires avec moi qui pendaient à cent mètres du sol, effrayer. Puis, ils partirent en direction des falaises, et moi, je ne pouvais rien faire, étant donné le douleur qui m'écrasait encore plus.
Puis, je sombrais dans le noir complet. Dès que je rouvrais les yeux, j'étais dans une grotte sombre. Et ! Je sursautais car un grand nombre d'yeux jaunes m'observait, d'un regard sournois. Je poussais un petit cri de terreur. je compris aussitôt que j'étais dans l'antre des aigles, je ne sais où parmi les montagnes enneigés.
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