Les règles sont faites pour être enfreinte. Pv Perlou

De l'air, j'avais besoin d'air. La tanière commençait à devenir étouffante et la température terrible. C'était une de ces journée ou il fait tellement chaud qu'on ne sais jamais trop quoi faire. Et bien sur l'eau ne devait pas être gaspillé. Tout le monde empêchait les autres d'aller barboter dans l'eau. Pourtant c'est ce que tout le monde aurait voulu faire. Moi y compris.
Discrètement je sortis du camp, tout doucement, presque au ralenti. De longues minutes s'écoulèrent avant que j'atteigne la sortit du camp, jamais je n'avais mis autant de temps pour sortir. Mais bon, j'étais enfin libre c'est tout ce qui comptait.
Je me mis à courir comme une folle malgré la chaleur et je m'arrêta un instant au lac après avoir vérifié qu'il n'y avait personne. Le clan était devenu complétement parano, comme si le lac allait s'évaporer. Je bus plusieurs gorgées et ne pouvant vaincre l'irrésistible envie de plonger, je sauta dans l'eau et nagea un peu. Une fois bien rafraichit je sortit de l'eau, me secoua un peu afin de faire tomber des gouttes et courus le plus vite possible. Sans trop savoir ou j'allais, je voulais fuir cette chaleur et pour la même occasion, le clan.
J'étais de bonne humeur aujourd'hui, plutôt rare dans mon cas. Mes pas me menèrent jusqu'au saule du souvenir. Je m'allongea un moment pour me reposer de ma course folle. Je réfléchirais plus tard de ce que je voulais faire.
Je laissa mes souvenirs m'emporter au loin. Ma rencontre avec Nuage de Libellule avait été mouvementé, d'ailleurs j'avais appris qu'elle était devenue guérisseuse. Très bien pour elle.
Ici, j'avais un peu parler avec Nuage d'Insouciance. Un peu courte cette rencontre. Dommage, elle avait l'air sympa.
Et enfin, ma conversation avec Fraise Sucrée a la cascade rocheuse. Celle qui avait remonté tant de souvenir dans ma mémoire.

Regardant le paysage, une pensée jailli dans mon esprit. Tout était parfait ici, tout le monde avait sa place. Les bipèdes ne nous menaçait pas. Il n'y avait que les animaux pas trop commodes comme les blaireaux, les renards ou bien les chiens. Et en haut de tous. Le clan de l'ombre. Le clan de mon père. Pour une fois je pensa que tout ce que faisais le clan de l'ombre ne servait à rien. Mais, parce qu'il y a toujours un mais quelque pars. Si il réussissait, il n'y aurais plus qu'un seul clan, pus de guerre entre les clans et le pouvoir absolu pour celui qui était le chef ! Mes yeux brillèrent de convoitise, être chef de tout les clans. Le rêve.
Tout en pensant, mon regard s'arrêta sur une chose au loin. Une chose très grande. Le pic de l'aigle.
La plus grande chaine de montagne s’étalait sur le territoire du clan du vent. Il parait qu'il faisait frais en haut des montagnes. Bien meilleur que par terre. Je souris, en sortant du camp, j'avais enfreint une règle, celle d'aider le clan, surtout les anciens - tout ce respect pour une bande de vieillards qui allait bientôt crevé.
En buvant de l'eau et en nageant j'avais enfreint la règle qui disait d'économiser l'eau.
Une petite troisième ne serait pas de refus. Sortir du territoire et aller dans le clan du vent.
Je regarda a droite et a gauche pour vérifier qu'il n'y avait personne susceptible de me suivre et courus jusqu'aux imposantes montagnes.
Je grimpai un peu, c'était compliqué, j'étais faites pour nager pas pour escalader.
Au bout d'un bon moment, un petit caillou tomba, quelque chose d'anodine me direz vous sauf que là se n'était pas moi qui l'avait fait tombé. Sa venait d'en dessous. Prudemment, je redescendis un peu et aperçus une petite chatte gris perlé, sans doute une apprentie et elle était seule.
Silencieusement, je m'approcha d'elle et sauta sur elle tout en hurlant un:
-Bouh !