Mais quel réveil!! [ Pv Nuage de Mélancolie]

La chatonne dormais tranquillement près de sa mère lorsqu’un petit chatouillis inconnu se propagea sur son visage. Ou plutôt, se balada. Pourquoi venait-on la déranger? Tout le monde savait qu'elle était malde et qu'elle devait voir l'apprenti guérisseuse! Mais avant cela, sa mère lui avait demander de faire une longue sieste pour retrouver ses forces....Alors qui? Oui, qui! Qui osait venir la réveiller de la sorte!?! Franchement embêtée, la petite se mit à gronder et agita la tête dans tous les sens en essayant de se débarrasser ce qui la gênait. Sans succès. N’en pouvant plus et de mauvaise humeur d’être ainsi arrachée de son sommeil, Petite Vengeance plaqua vivement ses pattes avant sur son museau et roula sur le ventre. En ouvrant les yeux, elle put constater que le mal venu la déranger n’était nul autre qu’une petite fourmi. Aussi tôt, la chatonne miaula de mécontentement pour effrayer l’insecte nuisible qui s’empressa de prendre la fuite.
N’étant plus disposée à se rendormir, la petite se leva difficilement sur ses pattes engourdies par le sommeil et se mit en route. Traquant sa microscopique proie. Sa rencontre avec l'apprenti attendrait, puisque pour le moment, elle avait un autre chat à fouetter! Évidemment, elle ne comptait pas la manger, seulement l’exterminé afin de ne plus jamais recroiser sa route. Sa piste la conduisit jusqu’à l’extérieur de la pouponnière et l’entraînait encore plus loin. Le nez à quelques millimètres du sol, les yeux rivés sur la saleté qui se déplaçait, Petite Vengeance était guidée par son instinct de chasseresse.
Soudain, sa proie s’immobilisa. Mais pas n’importe où, non… La petite fourmi venait de prendre place sur l’extrémité d’une épaisse queue blanchâtre. Ni une, ni deux, Petite Vengeance poussa un miaulement de guerre et bondit, gueule grande ouverte. L’atterrissage fut délicat : les pattes avant de chaque côté de la queue inconnue et la mâchoire bien refermée sur la zone de celle-ci où reposait la fourmi. Finalement, elle l’avait mangé…
Les yeux plissés face au goût dégoutant de l’ennemi, la petite tourna ensuite la tête- la queue blanche toujours en bouche- pour en voir le propriétaire.

Nuage de Mélancolie, apprentie guérisseuse VS Petite Vengeance, chatonne.

L'apprentie bâilla. Elle était encore fatigué. Mais c'est aujourd'hui qu'elle devait examiné la petit chatonne. Petite Vengeance.
Elle serait tombé malade hier par la pluie drue qui était tombé. Nuage de Mélancolie était parfaitement d'accord ! Une pluie pareille ! Elle alla dans le fond de la tanière pour prendre quelque Bourraches et Pas-d'âne. Elle mélangeas le tout avec soins.
Son mentor devrait être fier d'elle !
Toute fatigue disparût chez cette chatte qui avait à peine commencer son apprentissage.
Elle enroula son mélange soigneusement dans une feuille, et sortit de sa tanière. À l'autre bout du camps, une petite boule de poil blanche marchait, concentrée sur un être mille fois plus petit qu'elle.
« Une fourmi, sans doute...»
Il s'avéra que l'apprenti avait raison, car peu de temps après, la boule de poil du nom de Petite Vengeance vint vers et, sans prévenir, mordit la queue blanche de l'apprenti, encore étonné de l'attaque soudaine.
Elle secoua, exaspérée, son épaisse queue qui commençait à lui faire mal. La petite leva les yeux et s'indigna d'avoir fait ce geste stupide.
« - Mais qu'y a-t-il, Petite Vengeance ? Pourquoi me mords-tu ma queue ? Ne devrais-tu pas être à l'abri, dans la pouponnière ? »
Nuage de Mélancolie s'exprimait d'un ton doux, presque maternelle.
Elle avait peur pour la chatonne. Cette dernière respira lourdement pour éternuer un bon coup. C'était la preuve que la malade l'était vraiment. Le rhume l'avait frappé...

Lorsque la petite reconnue celle qu'elle était supposée voir après sa sieste, elle s'empressa de relâcher son emprise sur la queue et tira la langue plusieurs fois afin d'en recracher quelques poils. Elle se releva ensuite lentement et s'assit lourdement, toujours en grimaçant. Quelque chose lui chatouillait l'intérieure de la gueule. En regardant Nuage de Mélancolie, la petite se rendit compte que sa proie lui avait échappée au moment où elle avait libéré la queue de la femelle. Elle tappa donc le sol de mécontentement avec sa patte gauche et fit la moue. Elle éternua sans prévenir en secouant la tête. Ça recommençait...

-Je chassais une fourmi...C'est à cause d'elle que je n'ai pas pu faire ma sieste et que je suis ici. Je l'ai poursuivie, soupira la petite en levant la tête vers le ciel.

Son grand regard bleu semblait plus clair que d'habitude. Ses yeux semblaient refléter la couleur du plafond naturel du monde des plus beaux jours. Bien qu'aujourd'hui, la maladie les rendait quelque peu vitreux... D'un coup, sans crier garre, son museau se mit à lui chatouiller et immédiatement sa tête avait été envoyée vers l'arrière pour n'être brusquement ramenée vers l'avant qu'en compagnie d'un internument inquiétant. Ce simple «atchoum» avait sonné la petite. Petite Vengeance vit le paysage se mettre à tourner sournoisement autour d'elle. Elle tenta de se mettre debout pour arrêter cela, mais en vain. À peine sur ses quatres pattes, elle s'écroulait en fermant les yeux.
Tombée sur le flanc droit, la petite sentait sa tête lui chauffer et sentit que ses poumons cherchaient à l'empêcher de respirer. Vivement que l'apprenti fasse quelque chose!

La petite soupira et leva les yeux au ciel. Cette apprentie l'exaspérait. Cela se voyait...
Mais même. La chatonne était malade. Cela seul, comptait. L'apprentie éprouvait un étrange sentiment de compassion, pour la petite... Elle qui ne savait qu'apprécier son mentor et son chef ...
« - Allez viens, on va allez dans ma tanière, je dirais à ta mère que tu y passeras la nuit ! »
Sans attendre la réponse de la petite, elle s'élança vers sa tanière.
« - Tu sais, si tu veux, je peux même aller chasser avec toi, demain, si tu te sent mieux. Je suis sûr que si je dis à ta mère que tu as besoin de mouvement, elle te laisseras me suivre ! »
Arrivé devant la tanière, Nuage de Mélancolie laissa passer Petite Vengeance avant de la suivre. La chatonne resta pendant un moment planté au milieu de la tanière, avant que l'apprentie ne lui dise :
« - Installe-toi là-bas, il devrait y avoir assez de mousse pour que tu puisses te faire une litière de reine. »
Nuage de Mélancolie était assez amusé. Elle aurait voulut se tordre de rire, mais la chatonne ne comprendrais pas ... Lorsque Petite Vengeance fut confortablement installé, avec quelque accrocs, Nuage de Mélancolie lui apporta le ballot de plantes.
« - Se sont des pas-d'âne et de la bourrache. Mange, tu iras mieux après. Si tu veux te reposer, dis-le moi. »
Et voilà qu'elle reprenait son grand air de guérisseuse ! C'était bien partit !

Lorsque la sensation de tournis disparue, la petite ouvrit les yeux et redressa la tête. Ses paupières à moitier clause, Petite vengeance regarda autour d'elle. Rien de bougeait, bon signe. Roulant sur le côté afin de se mettre sur le ventre, la petite sentit sa queue trembler. Elle allait marcher de travers, elle le sentait! À peine était sur le ventre, que déjà l'apprenti s'adressait à elle en lui annonçant qu'elle irait dormir dans ses quartiers. Cette idée ne lui plaisait décidémment pas! Elle avait horreur de dormir séparée de sa mère. Petite Vengeance le savait depuis le jour où sa génitrice était tombée malade et où on les avait séparées de peur que la petite soit contaminée. C'est donc à contre coeur que la petite se dressa sur ses pattes et emboita le pas à son aînée.

Sur le chemin, l'apprenti guerrisseuse s'adressa à nouveau à elle. Ce qu'elle lui proposa lui paru bizarre.

-Non merci, je n'en ai pas envie...

En fait, ce n'était pas temps de chasser dont la petite n 'avait pas envie. Mais d'y aller avec quelqu'un. Elle n'avait rien de particulier contre la chatte qui allait la soigner, simplement, Petite Vengeance préférait passer le peu de temps qui lui restait avant d'être apprenti à explorer. Elle aurait tout le temps de chasser et de se battre un fois son mentor attitré.

Elle passa la première et pénétra dans les quartiers de l'apprenti. Elle s'arrêta au centre de la tanière et regarda tout autour d'elle. Suite aux indications de son aînée, Petite Vengeance pout aller s'installer. À peine fut-elle couchée qu'elle vit la femelle se mettre à rire. Perplexe, la petite la regarda approcher. Devant son médicament, la chatonne grimaça. Ça avait l'air horrible! Mais bien sûr, elle savait qu'elle était forcée de l'ingurgiter. Même elle n'arriverait pas à se convaincre de ne pas le faire. Après une autre grimace, la petite avala l'horrible chose sans dissimuler son mécontentement.

-Pourquoi tu es apprentie gérisseuse? Tu n'étais pas assez douée pour ce qui est de se battre?

Dit comme ça, cela pouvait parraître méchant... Mais Petite Vengeance n'est pas méchante. Elle était encore petite et se demandait comme cela se faisait qu'un chat soit guérisseur et non pas un guerrier? Qu'est-ce qui l'empêchait d'être les deux?

« - Pourquoi es-tu apprentie guérisseuse ? Tu n'étais pas assez douée pour ce qui est de se battre ? »
Cette question laissa Nuage de Mélancolie perplexe. C'est vrai ça, pourquoi avait-elle choisit de devenir ce qu'elle est maintenant? Quelles étaient ses raisons ? Elle n'en avait aucune idée... Mais il fallait bien répondre, c'est pour ça qu'elle se prit le temps nécessaire avant d'ouvrir la bouche avant de la refermé.
Elle l'ouvrit à nouveau mais aucun son n'en sortait. Elle la refermait.
Ce processus se révéla long. Mais tout d'un coup, la réponse sortit, fluide :
« - Quand j'avais ton âge, je me posé la question suivante : Mais que font les guérisseur ? et mon chef de répondre : Ils soignent les membres de notre Clan. J'avais alors longuement réfléchi. Les guérisseur apprennent à se battre, ils sont aussi doué que les guerriers. Mais ils prennent tout de même une voie différentes. Nous, les guérisseur, on soigne des chat comme toi, malades, ou blessés. Nous, les guérisseur, on communique avec le Clan des Etoile. Sans nous, le Clan ne vivrait pas.
Nuage de Mélancolie prit une grande inspiration, maintenant vient le plus dure ;
- Cependant, nous avons quelque défaut concernant notre rang, dans un Clan : Nous n'avons, ni le droit d'un compagnons, ni le droit de relations sérieuse, ni d'enfants. Cela peu être très dure, c'est pour ça que j'y ai réfléchi mûrement, maintenant, je suis tout de même contente d'avoir obtenu ce rang quelque peu particulier. »
Elle était un tout petit peu triste. Mais se reprenait aussitôt, Petite Vengeance allait sinon le remarqué !

[Le prend pas personnel!! J,ai déjà eu plein de guérisseur, seulement ce personnage pensent autrement que les autres. xD Donc ce n'est pas contre toi, c'est le personna qui est comme ça =P]

Après avoir déballé tout ce qu’elle avait à dire au sujet de sa prise de décision, l’apprenti guérisseuse perdit tout l’intérêt qu’avait pu démontrer la chatonne. Déjà que Petite Vengeance avait eu du mal à croire ce qu’avait raconté Nuage de mélancolie au sujet des aptitudes à se battre des guérisseurs vis-à-vis celles des véritable guerriers. Comment un guérisseur, qui doit apprendre un tas de chose intellectuelle peut prétendre avoir les mêmes capacités qu’un guerrier qui ne fait qu’une chose? C’est ridicule. Complètement absurde. On apprend bien mieux lorsque l’on ne se consacre qu’à une seule chose. Même un talent naturel ne fait pas le poids face à des mois d’entraînement.

Malgré tout, Nuage de mélancolie perdit réellement la petite lorsqu’elle parla des droits que les guérisseurs n’avaient pas. Pas d’enfants? Pas de compagnons? C’est débile et contre nature. Un félin nait pour avoir un clan à protéger et pour procréer. Rien qu’à cette étape, Petite Vengeance pourrait dire que cette voie n’était pas pour elle. De plus, si l’on ajoutait l’histoire et le but personnel de la petite, on voyait que Petite Vengeance n’était définitivement pas faite pour cette vie. Elle qui a survécu et qui vit pour venger la mémoire de ses frères morts à la naissance, elle ne peut se permettre une vie contre nature.

-Dans ce cas, je ne veux jamais devenir comme toi et ceux qui ont suivi la même voie. Jamais. Je veux tout plein de bébés et je n’ai pas d’énergie à perdre dans une vie qui va à l’encontre de ce pourquoi les chats existent.

Suite à ses belles paroles, la petite grimaça d’inconfort. Décidément, le médicament était tout aussi désagréable que la maladie elle-même.

-Pourquoi ce qui est sensé nous guérir nous donne toujours l’impression de nous rendre encore plus malade…

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